Conscience de soi et responsabilité personnelle

Contexte

Au cours de promenades dans la nature dans le quartier, un enseignant observe et consigne ce que font les élèves ainsi que les interactions qu’ils ont entre eux et avec l’environnement naturel. Pendant les promenades, les enfants sont encouragés à poser des questions, à faire des recherches et à répondre aux questions des autres.

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Premier récit d’apprentissage

Nous avons commencé notre promenade.

• E : On part à l’aventure!
• K : C’est quoi, une aventure?
• E : C’est explorer en passant d’un endroit à un autre.
• E : Regarde! Les nuages sont blancs!

Quand nous sommes arrivés au parc, nous nous sommes réunis sous deux arbres qui étaient côte à côte et qui offraient un bon couvert végétal. C’était une matinée d’automne tranquille où l’on entendait les oiseaux. Les enfants l’ont passée en contact avec la nature. E a remarqué que les arbres étaient verts, rouges et jaunes. Il a ramassé des feuilles à pleines mains et les a jetées en l’air en inclinant la tête vers l’arrière.

E a vu une longue branche sur le sol qui semblait être reliée au tronc de l’arbre. Il s’en est approché et a commencé à la traîner, et elle a bougé. Ses amis l’ont vite rejoint, ils se sont mis La queue leu leu, ont attrapé la branche et l’ont soulevée au-dessus de leur tête. L’un des enfants a dit : « Regarde, on vole! »

Ils ont transporté la branche de l’autre côté du parc et l’ont déposée sur l’herbe. Ils ont remarqué des flaques d’eau à l’extrémité du gravier et se sont mis à courir. E a commencé à éclabousser dans les flaques d’eau et a regardé l’eau faire des vagues. On voyait la joie et le plaisir sur son visage.

Pendant qu’il éclaboussait dans la flaque, E a remarqué une feuille et l’a ramassée en disant : « Oh, pauvre feuille! Elle est toute sale et mouillée! » Il l’a apportée à l’autre flaque et l’a lavée : « Je vais la laver avec du shampooing à la boue. Voilà, tout propre! » Une fois qu’elle était propre, il l’a rejetée dans l’herbe.

Il était temps de partir et nous avons commencé à nous diriger vers notre point de rencontre. En marchant, j’ai remarqué que E regardait la branche qu’ils avaient laissée sur l’herbe. Il s’en est approché, l’attrapée par une extrémité et a demandé de l’aide.

• E: A, aide-moi à ramasser la branche.
• K: Qu’est-ce que tu veux en faire?
• E: Je dois la ramener où je l’ai trouvée. Je vais te montrer où je vais la mettre.

Ils l’ont remise là où ils l’avaient trouvée.

Nous sommes tous retournés aux deux arbres.

• K : Comment pourrions-nous appeler notre endroit aujourd’hui?
• E : Notre forêt de feuilles.
• E : Maintenant, je vais changer mes bottes quelque part parce que j’ai des flaques d’eau dans les bottes. C’était tellement amusant!

Deuxième récit d’apprentissage

Aujourd’hui, nous avons marché jusqu’au parc et pendant la matinée chaque enfant a pris des photos de choses qu’il trouvait belles. E a couru avec l’appareil photo et a pris une photo des flaques et de la glace. Il a cliqué et a pris quelques photos de plus avant de passer l’appareil à un ami. E est allé dans la flaque d’eau et a commencé à ramasser des morceaux de glace. Il a gardé la glace dans ses mains, a regardé à travers et a dit à Z : « Tu as l’air vraiment bizarre. »

• A : On va les utiliser pour décorer le monde.
• E : Le monde est là-bas!

Le monde se rend beau lui-même.

E a été attiré par l’arbre qui avait un truc vert qui poussait dessus et a dit que c’était parce qu’il était vert. Il a pris des photos de l’arbre et a remarqué de petits insectes dans l’arbre. Il est allé chercher son journal dans son sac à dos et a commencé à dessiner.

• E : Je l’inscris dans mon livre : mousse.

On ne peut pas prendre de mousse, sinon le monde ne sera pas beau.

• A : Je t’ai pris beaucoup de mousse.
• E : Je n’ai pas besoin de ça, je vais faire de la mousse.

Il a continué à dessiner de la mousse à l’aide d’un crayon vert.

• K : C’est quoi de la mousse?
• E : C’est un truc vert qui pousse sur les arbres.
• A : On peut prendre la mousse parce que l’arbre ne dit rien alors ça ne lui fait pas mal.
• E : Je pense que ça fait mal à l’arbre.
• K : Comment le sais-tu?
• E : Parce que je le sais déjà.
• A : Si on peut en prendre un peu, ça sera toujours beau parce qu’il y a beaucoup de vert à l’intérieur de l’arbre et la mousse va continuer à pousser, alors on peut en prendre un peu.

Tout à coup, un corbeau s’est mis à faire du bruit.

• A : Il nous dit de ne pas prendre la mousse!
• E : Pourquoi n’y ai-je pas pensé!

Contexte

Avant la classe, un enfant a montré sa danse spéciale à l’enseignant. Quelques jours plus tard, le jour de son anniversaire, il a présenté sa danse à tous les enfants et adultes. Ils ont célébré avec lui en chantant « Bonne fête » et en mangeant du gâteau.

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Récit d’apprentissage

L’élève est entré dans la pièce et s’est approché de moi et m’a dit : « Salut! » Ses pieds ont commencé à taper un peu pendant qu’il croisait les bras devant puis derrière lui. Il a fait ce mouvement plusieurs fois. Moi j’avais le sourire et j’ouvrais grand les yeux.

Il a ensuite commencé à bouger les bras sur les côtés. D’abord à droite, puis à gauche. Il a sautillé plusieurs fois en faisant tourner ses mains l’une autour de l’autre. Il continuait d’avoir le sourire aux lèvres pendant qu’il dansait. Quand il a eu fini, j’ai applaudi et je lui ai tapé dans la main.

Quelques jours plus tard, le jour de son anniversaire, il est arrivé comme d’habitude avec le sourire aux lèvres. Je l’ai salué et lui ai demandé s’il était content. Il a hoché la tête, m’a fait un grand sourire et a dit : « Tu sais que c’est mon anniversaire? ».

J’ai répondu : « Wow, c’est vraiment un jour spécial. Qu’allons-nous faire? » Il a encore souri et a dit : « pizza et gâteau ». Il est passé à autre chose et a joué dans différents coins.

Plus tard, j’ai demandé à l’élève de venir en avant pour que nous puissions lui chanter « Bonne fête ». Il est venu avec sa mère. Elle a demandé s’il pouvait présenter sa danse. Sans hésitation, il s’est mis devant tout le monde et a pris une pose en attendant que sa mère joue la musique. La musique a commencé et il s’est mis à bouger! Il avait l’air très joyeux, sa coordination et ses mouvements étaient rapides. Il dansait au rythme de la musique et avait mémorisé la chorégraphie. Il n’avait pas l’air effrayé ni intimidé devant la quarantaine d’enfants et d’adultes présents dans la salle. Il était totalement concentré sur ses mouvements et son visage n’affichait que du plaisir! Il n’avait pas l’air contrarié que d’autres enfants dansent à ses côtés. Il a continué à danser pendant quelques minutes, mais certains enfants ont commencé à s’agiter et nous avons baissé lentement le volume pour signaler l’arrêt de son « spectacle ». Ça n’a pas eu l’air de le déranger. Tout le monde a applaudi une fois la danse terminée.

Nous étions enfin prêts à prendre notre collation spéciale. Nous lui avons tous chanté « Bonne fête ». Il avait l’air fier près de la table sur laquelle se trouvait le gâteau. Il a soufflé ses bougies et sa mère l’a pris en photo. Puis il s’est assis calmement et a attendu sa part de gâteau. Tout le monde lui a dit merci. Il avait l’air ravi à la fin de la classe. Je lui ai demandé s’il s’était bien amusé ». Il m’a fait son grand sourire habituel et a dit : « Oui! J’ai quatre ans! »

Photos de l’activité

Contexte

Quatre garçons ont commencé l’école sans se connaître et sont rapidement devenus des amis inséparables. L’un des garçons est devenu le « chef » de la bande et les autres ont commencé à l’appeler « Patron ». C’est rapidement devenu une relation de meneur et de suiveurs, le meneur orientant parfois les garçons dans des directions malveillantes.

Les garçons n’ont pas tardé à se dénoncer les uns les autres pour avoir utilisé un langage vulgaire et avoir eu des comportements répréhensibles. Les garçons ne pouvaient pas répondre à une question en classe sans d’abord regarder le « Patron » pour savoir comment répondre. Ils se suivaient toujours pendant le temps libre. Si l’un des garçons essayait de faire des choix indépendamment de la bande, on lui disait qu’il n’avait pas le droit de jouer avec d’autres enfants et qu’on ne serait plus amis s’il le faisait. Ceux de la bande poursuivaient ensuite le garçon pendant toute la récréation, de sorte qu’il ne pouvait jouer avec personne d’autre.

La réflexion de l’enseignant et les entretiens avec les quatre élèves témoignent du développement de leurs compétences personnelles et sociales.

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Réflexion de l’enseignant

En discutant beaucoup d’amitié positive, de limites appropriées et de bons choix, les garçons ont commencé à comprendre ce que cela signifiait d’avoir quelqu’un pour nous soutenir de façon positive. Ils ont commencé à se séparer en groupes de deux et à faire des activités différentes. Les familles invitent maintenant les enfants à venir jouer la fin de semaine pour encourager davantage les amitiés saines en dehors de l’école.

Le plus grand changement est qu’il y a maintenant des conversations régulières sur ce que signifie le fait d’être courageux. Comment faire preuve de courage en amitié? Pourquoi est-il important d’être courageux et de dire aux autres ce dont vous avez besoin en amitié? Comment vous sentez-vous quand vous êtes courageux?

Par exemple : Quand on lui a demandé dans quel coin il allait jouer, un des élèves a regardé autour de lui pour trouver le « Patron » et quand il l’a vu au coin maison, il a dit qu’il voulait y aller. Quand l’enseignant lui a demandé où il voulait vraiment jouer, il a répondu : « Bien, je veux aller au coin Lego, mais je dois aller au coin maison. » L’enseignant lui a dit d’aller là où il voulait aller et de faire ce qui était le mieux pour son propre apprentissage. Le garçon a décidé d’aller jouer au coin Lego. Dans les jours qui ont suivi, les garçons ont commencé à se séparer et à jouer dans d’autres coins. Un autre des garçons a dit : « Je vais être courageux et faire ce qui est bon pour moi. »

Peu à peu, les garçons commencent à penser par eux-mêmes. Lorsqu’on leur a demandé quels élèves de la classe étaient des partenaires d’apprentissage positifs pour eux, aucun des garçons n’a nommé les autres de la bande. Ils se sont décrits comme de bons amis dans la cour de récréation, mais ils ont choisi d’autres amis avec qui jouer dans la classe. C’est du progrès!

Entrevues avec les élèves

Entrevue avec K

Enseignant : Parle-moi de ton amitié avec les autres garçons.

K: On se connaissait avant la maternelle.

Enseignant : Qu’est-ce qui te plaît dans cette amitié?

K: Ils me soutiennent.

Enseignant : Sur quoi travailles-tu dans votre amitié?

K: J’essaie de faire de bons choix. Ça veut dire jouer avec d’autres amis des fois parce que des fois ils se sauvent de moi et ça me rend triste.

Enseignant : Pourquoi est-il important d’être courageux dans votre amitié?

K: Parce qu’on peut trouver une autre idée. Si j’ai envie de jouer avec T et K et qu’ils disent non, alors je peux répondre : « D’accord, est-ce qu’on peut jouer au dîner ou à la récréation alors? »

Enseignant : Dis-moi comment tu es assez courageux pour dire à tes amis ce dont tu as besoin dans votre amitié.

K: Je dis : « Ne me parle pas. Peut-être plus tard. » Je dis ça quand ils me parlent sur le tapis et que j’essaie d’écouter.

Enseignant :Pourquoi es-tu fier de toi?

K: Parce que je fais de bons choix.

 

Entrevue avec J

Enseignant : Parle-moi de ton amitié avec les autres garçons.

J: Dans mon amitié avec T, c’est qu’il vient chez moi et on regarde des films. T m’a dit qu’il avait rencontré K, et ensuite moi et E et c’est comme ça qu’on a formé une bande, mais quand on est séparés en groupes de deux, on est gentils.

Enseignant :Qu’est-ce qui te plaît dans cette amitié?

J: On aime passer du temps ensemble dehors dans l’herbe. Si on a une veste, on s’assoit dessus et on se tient par la main.

Enseignant :Sur quoi travailles-tu dans votre amitié?

J: On travaille sur E et mon livre. On essaie d’être gentils. De dire des choses gentilles aux gens.

Enseignant :Pourquoi est-il important d’être courageux dans votre amitié?

J: En travaillant ensemble pour combattre les animaux qui essaient de nous attaquer. On sait que les amis ne doivent pas faire dire des choses aux autres.

Enseignant :Dis-moi comment tu es assez courageux pour dire à tes amis ce dont tu as besoin dans votre amitié.

J:Je leur ai dit que j’avais besoin de soutien. J’avais besoin de soutien pour m’aider à faire de bons choix.

Enseignant :Pourquoi es-tu fier de toi?

J: Je suis fier de moi parce que je fais de bons choix.

 

Entrevue avec E

Enseignant :Parle-moi de ton amitié avec les autres garçons.

E: On aime jouer pendant la récréation. On aime jouer sur le terrain de gravier et aussi, on aime aller en haut de la colline au terrain de gravier. On descend en courant et on roule sur la colline.

Enseignant : Qu’est-ce qui te plaît dans cette amitié?

E: Ils font toujours des choses amusantes et je ne veux pas les rater.

Enseignant : Sur quoi travailles-tu dans votre amitié?

E: On veut se sourire.

Enseignant : Pourquoi est-il important d’être courageux dans votre amitié?

E: Euh, parce qu’il faut faire ça pour avoir de bons amis. Pour jouer avec nos amis et que ce soit agréable. Il faut être courageux parce que s’ils sont méchants avec quelqu’un, il faut le dire à un surveillant. C’est difficile des fois.

Enseignant :Dis-moi comment tu es assez courageux pour dire à tes amis ce dont tu as besoin dans votre amitié.

E: En fait, à aucun moment de la journée je n’ai besoin d’être courageux. J’aime juste faire ce qu’ils aiment faire. S’ils font quelque chose que je n’aime pas, je peux trouver un nouvel ami.

Enseignant : Pourquoi es-tu fier de toi?

E: Parce que, euh, on peut être un très bon ami ou un très mauvais ami. Je suis un bon ami parce que j’aime jouer avec eux et les soutenir.

 

Entrevue with T

Enseignant : Parle-moi de ton amitié avec les autres garçons.

T: J’aime jouer avec eux à l’extérieur et être ensemble et j’aime m’amuser avec eux.

Enseignant :Qu’est-ce qui te plaît dans cette amitié?

T: Des fois je joue avec eux et des fois je joue avec d’autres personnes. Comme je suis devenu ami avec B et R.

Enseignant : Sur quoi travailles-tu dans votre amitié?

T: L’écoute. On travaille à être de meilleurs partenaires d’apprentissage et à écouter l’enseignant quand on est ensemble.

Enseignant : Pourquoi est-il important d’être courageux dans votre amitié?

T: Euh, pour faire de bons choix pour moi.

Enseignant : Dis-moi comment tu es assez courageux pour dire à tes amis ce dont tu as besoin dans votre amitié.

T: Je suis courageux, si quelqu’un fait quelque chose de mal, je peux lui dire d’arrêter.

Enseignant : Pourquoi es-tu fier de toi?

T: Je suis fier parce que je traite les autres avec respect. Je crois que j’ai déjà fait quelque chose par accident pour blesser quelqu’un, mais je me suis excusé.

Contexte

Lorsque M est entrée à l’école, elle ne connaissait personne dans sa classe. Elle était timide, réservée et faisait des crises de colère quand quelque chose ne se passait pas comme elle le voulait. Elle avait du mal à comprendre qu’elle devait partager l’espace avec le reste de la classe et commençait souvent ses phrases par « je veux ». M quittait la pièce sans le dire à personne et interrompait l’enseignant chaque fois qu’elle voulait quelque chose. Elle n’a pas aimé les premiers mois d’école parce qu’elle ne pouvait pas faire ce qu’elle voulait, quand elle le voulait. Les élèves avaient du mal à jouer avec elle et elle ne savait pas comment changer cette dynamique.

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Réflexion de l’enseignant

Après avoir pratiqué la communication positive pendant plusieurs mois, M a appris à utiliser ses mots pour communiquer ses pensées et ses émotions. Elle a appris que lorsqu’elle utilise des mots gentils, les autres se sentent fiers d’eux-mêmes et sont heureux dans leur travail et leur amitié avec elle. À son tour, M a commencé à acquérir une meilleure conscience de soi et de la façon dont elle voulait se présenter aux autres. Bien qu’elle commette parfois encore des erreurs, elle est maintenant capable de les corriger avec moins de soutien et elle reconnaît ce que c’est que d’être gentil.

Réflexion de l’enseignant

Enseignant: Parle-moi de l’école. Qu’est-ce que tu aimes à l’école?

M: J’aime que les gens soient gentils avec moi. J’aime ça parce qu’avant, je ne connaissais d’amis quand j’y allais. C’est vraiment bien d’avoir des amis.

Enseignant: Quelle est l’une des choses importantes que tu as apprises sur l’amitié à l’école?

M: De traiter les gens avec gentillesse et d’être gentille avec eux en retour. Ça fait du bien quand les gens sont gentils avec moi et j’aime ça.

Enseignant: Quelle est l’une des choses importantes que tu as apprises sur l’utilisation du matériel?

M: Ne pas le laisser tomber par terre et ne pas le lancer parce qu’il va se briser en morceaux, car je n’aimerai pas ça et mon cœur sera triste. Et les autres enfants vont être tristes aussi. On ne peut pas lancer le matériel parce qu’ils pourraient être blessés et devoir aller à l’hôpital.

Enseignant: Qu’est-ce que ça veut dire être une bonne amie?

M: Jouer avec les autres quand ils disent qu’ils veulent jouer avec moi. On dit des mots gentils comme : « Je t’aime bien. Tu es un bon ami. » J’ai appris ça à la maternelle et j’aime apprendre des choses de mon enseignant.

Enseignant: Qu’est-ce que ça veut dire faire une erreur?

M: Il faut juste nettoyer et s’excuser. C’est comme ça qu’on règle le problème. La dernière fois que j’ai lancé un feutre à mon ami, je me suis dit : « Je n’aurais pas dû faire ça, parce que j’aurais pu lui faire mal et il n’aurait pas aimé ça. »

Enseignant: Comment peux-tu réparer une erreur?

M: Je peux dire la vérité.

Enseignant: Comment veux-tu que les autres se sentent?

M: Heureux et respectés et respecter le matériel.

Enseignant: Quelle impression veux-tu que les autres aient de toi comme personne?

M: Une fille gentille. Comme ne pas lancer le matériel et être gentille. Je veux leur montrer que je suis une bonne artiste. Je fais de l’art pour maman et papa. Je veux vendre de l’art quand je serai grande.