L'interaction

Contexte

La voix de l’enseignant

Pour cette activité, les élèves ont mesuré, communiqué, lu, résolu des problèmes, collaboré et persévéré pour créer une pâte à modeler unique en son genre (à base de boue, de sable, de revitalisant pour les cheveux, de farine d’avoine et de café). Chaque petit groupe a reçu une recette, des ingrédients et de quoi les mesurer et a été invité à travailler en équipe pour créer sa pâte. Avant de commencer, nous avons échangé des stratégies, discuté de diverses méthodes pour résoudre des problèmes et de la façon dont nous pouvions compter sur le groupe pour nous aider à surmonter les difficultés que nous pourrions rencontrer.

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Photos de l’activité

 

Réflexion de l’enseignant

La tâche à accomplir a rappelé aux élèves que nous avions pratiqué la communication, la débrouillardise, l’imagination et la gentillesse dans le travail d’équipe. Surmontant les nombreux obstacles de la création d’une pâte en équipe, nous nous sommes concentrés sur la dynamique du groupe et sur la façon dont chaque membre contribuait positivement à l’objectif commun. C’était une façon tellement amusante et créative de travailler ensemble. Les élèves se sont entraidés et ont veillé à ce que chacun ait un rôle à jouer. Ils ont résolu des problèmes pour déterminer la consistance de leur pâte à modeler et ont utilisé le vocabulaire de la mesure lorsqu’ils versaient et comptaient. Quel bel exemple d’une communauté d’apprentissage coopératif de jeunes apprenants!

Réflexions des élèves

Réflexions des élèves sur les questions suivantes : Comment avez-vous contribué à votre groupe? Comment les membres de votre groupe se sont-ils entraidés pour créer leur pâte à modeler?

• « On s’est entraidés pour fabriquer la pâte. C’est moi qui l’ai mélangée. »
• « Dans le groupe quand on l’a faite. C’était tellement bon; je suis content. On a été soigneux, gentils et soucieux des autres. »
• « On a tous eu notre tour et c’était agréable. »
• « On s’est aidés pour avoir chacun notre tour et on était contents. »
• « On a tous versé les choses chacun notre tour et on se sent satisfaits. »
• « Je leur ai dit de se frotter les mains pour avoir de la pâte et on a tous eu notre tour. »
• « On s’est écoutés et on a vu qu’on pouvait faire quelque chose de bien. »
• « Je me suis rendu utile en aidant tout le monde à enlever la pâte de leurs mains pour avoir une plus grosse boule de pâte. »
• « On a mélangé dans le bol et on a eu chacun notre tour. Nous étions contents et ça nous a fait du bien. »
• « On a fait quelque chose de super! Au début c’était gluant, mais après, c’est devenu de la pâte à modeler. Quand on travaille ensemble, on peut faire quelque chose de différent. »
• « On a partagé les instruments et j’ai été gentil avec les membres de mon groupe. »
• « On a contribué à tout le travail d’équipe. On s’est disputés à propos de certaines choses, mais on a réglé ça et on a fait quelque chose de super ensemble. »
• « Chacun a pris son tour; c’est quelque chose qui rend les gens heureux et ça montre de la gentillesse. »
• « J’ai écouté mon groupe, et ensuite ils devaient faire quelque chose comme tenir la boîte. »
• « Quand j’ai aidé mon groupe, on a pu faire quelque chose qui sentait meilleur. »
• « On est une équipe et je me sens bien quand on travaille en équipe. »
• « Je suis très gentil avec les autres quand je laisse tout le monde participer. »

Contexte

On a demandé aux élèves de choisir ou de créer une pièce de théâtre en un acte sur le thème de l'identité. L’élève a décidé d’écrire une pièce sur la façon dont les gens peinent pour concilier leur perception d’eux-mêmes et celle que les autres ont de lui.

Après avoir écrit la pièce, l’élève s’est senti inspiré et a décidé de poursuivre son exploration de l’identité. Au cours des deux ou trois années suivantes, il a créé d’autres pièces de théâtre, œuvres d’art et costumes. Son œuvre explore sa propre identité, la façon dont nous projetons ou masquons notre identité, le rôle de l’art dans le développement et l’expression de notre identité et l’identité des artistes par rapport à leur art.

Après l’obtention de son diplôme, il a poursuivi sa réflexion sur ces thèmes dans son travail de création et il travaille actuellement à la production d’une de ses pièces.

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Réflexion de l’enseignant

Au cours d’un travail en classe, cet élève a développé un intérêt profond pour le thème de l’identité et a décidé de constituer une collection d’œuvres créatives. Son dévouement à ce travail l’a amené à appliquer un processus de révision constante visant l’amélioration. Il cherchait continuellement des moyens d’élargir sa pensée, de remettre en question ses propres hypothèses et de réaliser des projets qui allaient toujours plus loin. Il a créé des œuvres dans de multiples disciplines qui ont eu une incidence sur lui-même ainsi que sur l’école et sur la population locale. Il était fier de son travail et il le poursuit toujours maintenant qu’il a obtenu son diplôme.

Échantillons du travail de l’élève

Les dessins suivants montrent comment l’identité et les émotions des gardiens de but de hockey sont essentiellement cachées derrière leur masque lorsqu’ils jouent, contrairement à leurs coéquipiers qui portent des visières permettant de voir leur visage et leurs émotions. Dans les dessins, l’élève représente des aspects de sa propre identité qui sont souvent cachés par les différents masques qu’il porte.

L’élève a créé le costume ci-dessous pour représenter comment les gens utilisent les costumes pour exprimer leur identité.

L’élève a réalisé des portraits d’artistes auxquels il s’identifiait, dont Robert Downy fils dans Ironman, The Weeknd et Lin Manuel Miranda. Les artistes ont été sélectionnés en raison de leur capacité à créer et à transmettre des émotions par leur travail créatif.

 

Réflexion de l’élève

J’ai trouvé en l’art un moyen de m’investir dans toutes mes œuvres, d’explorer des thèmes qui me semblaient intéressants, d’utiliser différentes techniques pour m’exprimer et de partager avec mes pairs et mon public les connaissances acquises tout au long de mon parcours. J’ai souvent transformé ce qui aurait été des projets ordinaires en projets qui suscitent la réflexion et soulèvent des questions intéressantes. Par exemple, j’ai comparé des personnages historiques à des personnages de fiction populaires dans des textes de sciences humaines et des caricatures politiques (p. ex. un texte « Louis Riel est Batman »), j’ai utilisé différentes techniques pour transformer des diagrammes scientifiques en modèles 3D comestibles (p. ex. une cellule végétale en Jell-O) et j’ai parodié des chansons populaires pour insuffler un peu de vie dans des présentations ennuyeuses (p. ex. une parodie de la chanson Thrift Shop sur la lumière et les lentilles). Je pense que le défi d’essayer de présenter l’information de manière créative a non seulement amélioré ma propre compréhension du contenu, mais aussi celle de mes pairs.

Dans le cours d’art dramatique, nous avons eu l’occasion de présenter des pièces en un acte dans le cadre d’une compétition. J’ai écrit, réalisé et chorégraphié une comédie musicale de rap de 40 minutes intitulée « Le peintre et le peint », j’en ai composé la musique et j’ai joué dedans. Painter and the Painted (PDF). Dans la pièce, un artiste « qui n’a jamais eu l’occasion de vraiment se démarquer a maintenant sa chance quand une de ses œuvres, qu’il n’aime pas, le rend célèbre ». Sa création et lui débattent pour savoir qui a créé l’autre. La pièce explore les questions suivantes : La création de l’artiste est-elle un véritable reflet de lui-même? Quelle est la relation entre un artiste et son art?

J’ai dû apprendre à utiliser de nouvelles formes d’art, à mémoriser des paroles et des enchaînements de danse, à construire des accessoires de grande taille et à jouer, tout cela dans le délai très limité d’un mois. J’y suis parvenu en consacrant d’innombrables heures à la recherche, aux répétitions et en rognant parfois ici et là certains aspects. Là où je ne pouvais pas donner vie à ma vision, j’ai improvisé, j’ai adapté et j’ai amélioré dans les limites des nouvelles formes d’expression artistique que je découvrais.

Lors de la première représentation, j’ai dû improviser des paroles de chansons et une chorégraphie sur scène à cause de difficultés imprévues, mais le public a applaudi. Les spectateurs semblaient intéressés par l’intense débat entre le créateur et la création dans la pièce. Après cette réussite, j’ai voué une dévotion encore plus grande à mon art.

J’ai par la suite écrit une pièce de théâtre originale en deux actes de plus grande envergure intitulée Masterpiece (PDF), et j’ai travaillé avec un pair pour la produire. J’ai découvert que la direction et l’organisation d’une pièce avec une distribution plus nombreuse donnaient lieu à des conflits de tout ordre, sociaux, d’efficacité et de planification. J’ai dû arranger les scènes de façon créative et adapter la pièce aux besoins de la distribution et de l’équipe, et faire le nécessaire pour que la production se déroule le plus harmonieusement possible. Nous avons réussi une série de représentations qui ont permis de recueillir des fonds pour le programme d’art dramatique de l’école.

L’art fait partie intégrante de la recherche de soi. Mon but est de démontrer cela à mon public.

Contexte

Les élèves ont fait une promenade « à la recherche du printemps » dans la forêt de leur voisinage. Ils ont cherché des exemples du printemps dans le cadre d’une enquête sur les changements saisonniers. Lorsqu’ils sont revenus en classe, ils ont utilisé du matériel de toute sorte pour noter leurs observations.

L’enseignant a remarqué que l’élève faisait preuve de beaucoup de détermination et de réflexion dans son processus de création de tous les détails qui lui avaient semblé importants au cours de la promenade.

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Échantillon du travail de l’élève

• Échantillon du travail de l’élève (DOCX)

Context

Students in a French immersion class were asked to write a skit where the characters dealt with a problem with a credit card at the bank. They worked together to create the script and then they acted out their skit.

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Activity Video

Contexte

Une classe a compris que les mathématiciens font des erreurs, prennent des risques, posent des questions, travaillent seuls mais aussi en groupe, et réfléchissent à ce qu’ils ont appris. Les élèves ont créé, et continuent de créer, une communauté mathématique où ils se sentent suffisamment en sécurité pour prendre des risques et où ils peuvent apprendre les uns des autres. Les élèves tiennent régulièrement des discussions mathématiques afin de déterminer comment ils pourraient résoudre un problème mathématique et expliquer leur raisonnement. Après avoir participé à une discussion mathématique, une élève réfléchit sur sa capacité à communiquer sa pensée au cours de ces discussions.

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Échantillon du travail de l’élève

• Échantillon du travail de l’élève(DOCX)

Réflexion de l’élève (à l’aide de questions incitatives)

• Question incitative : J’ai choisi _________ pour montrer comment j’ai développé mes compétences en communication.
• Élève : : J’ai choisi les discussions mathématiques pour montrer comment j’ai développé mes compétences en communication.
• Question incitative : Ça montre ma capacité à communiquer...
• Élève : J’ai l’impression qu’on communique tous mieux dans les discussions mathématiques. Lorsqu’on fait des calculs tout seul sur une feuille de papier, il est plus difficile de communiquer.
• Question incitative : En quoi cette occasion d’apprentissage t’aide-t-elle en tant qu’apprenant?
• Élève : J’aime les discussions mathématiques. La plupart des enseignants donnent seulement des devoirs à faire, mais avec vous, on peut dire ce qu’on pense aux autres et on peut apprendre des autres. C’est vraiment une activité agréable à faire dans votre classe.
• Question incitative : Je veux que vous remarquiez...
• Élève : : que les discussions mathématiques montrent comment chacun pense différemment des autres dans notre classe. Lorsqu’on participe à des discussions mathématiques, on apprend de nouvelles stratégies des autres participants.
• Question incitative : : J’apprends encore...
• Élève : comment expliquer ma pensée aux autres. J’ai du mal à expliquer ma pensée aux autres parce que j’apprends encore à utiliser les bons mots pour exprimer ce que je pense.
• Question incitative : : Je vais...
• Élève : améliorer ma capacité à expliquer ma pensée. L’une des façons qui m’aident à mieux expliquer ma pensée, c’est de participer plus souvent à des discussions mathématiques en classe. Ce qui m’aide aussi, c’est d’écouter les autres et d’apprendre comment ils expliquent leur pensée.

Contexte

La voix de l’enseignant

Notre classe a lu le livre What Matters d’Alison Hughes et Holly Hatam. L’histoire commence par un garçon qui fait un petit geste (il ramasse une canette et la jette à la poubelle). Il ne le sait pas, mais son petit geste a de grandes conséquences. L’histoire retrace les répercussions de ce petit geste et la façon dont il change les choses et engendre des impacts à plusieurs niveaux.

Après avoir lu le livre, nous avons réfléchi à notre vie quotidienne et aux petits gestes que nous pourrions faire. Nous avons également recensé des répercussions possibles pour chaque petit geste. Les élèves ont ensuite choisi un geste qu’ils pouvaient faire (par exemple, ramasser des crayons tombés par terre) et ont écrit un récit sur ce sujet dans un style semblable à celui utilisé dans le livre.

• What Matters Assignment (PDF)

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Vidéo du travail de l’élève

L’élève a choisi d’utiliser le logiciel iMovie pour raconter l’histoire d’une fille qui ramasse un crayon.

Contexte

La voix de l’enseignant

Les élèves de notre classe en ont appris davantage sur eux-mêmes, sur leur famille et sur leur communauté. Nous avons commencé à réfléchir au rôle que nous jouons dans ces relations et aux droits et responsabilités que nous avons envers nous-mêmes et les autres.

C’est une très grande notion pour nos jeunes élèves, mais nous avons trouvé quelques livres pour nous aider à clarifier notre pensée. Nous avons commencé par le livre With a friend by your side. Ce merveilleux livre parle de l’importance de l’amitié et met l’accent sur différents types d’amis (amis drôles, amis heureux, amis solidaires). Il a déclenché une agréable conversation sur le type d’ami que nous sommes. On a demandé aux élèves de réfléchir à leurs amitiés et d’évaluer la valeur du rôle qu’ils jouent auprès de leurs amis. Ils devaient compléter la phrase suivante : « Mon rôle est d’être un(e) ami(e) _______ parce que ________. » Comme toujours, tous les élèves ont établi des liens étonnants et donné des réponses réfléchies.

• Mon rôle est d’être un ami gentil parce que je peux soutenir mon ami et cela me rend heureux.
• Mon rôle est d’être un ami de la communauté parce que nous nous entraidons tous.
• Mon rôle est d’être une amie intelligente parce que si quelqu’un ne sait pas quoi faire, je vais l’aider.
• Mon rôle est d’être un ami enjoué parce que je suis comique.

Hmmm... Je me demande... Jouons-nous toujours le même rôle dans nos amitiés ou est-ce que notre rôle change parfois?

 Ensuite, nous avons lu un livre intitulé Thank you, Earth. Ce magnifique livre est rempli de photos de la nature de partout dans le monde. C’est une lettre de remerciement à la Terre pour nous avoir donné une si belle planète remplie de couchers de soleil colorés, de forêts paisibles, de créatures vivantes et de déserts remarquables. Grâce à nos recherches sur la famille, nous avons découvert différents types de familles et ce livre nous a amenés à voir que nous faisons partie d’une famille terrestre. Les élèves ont réfléchi et ont dit :

• Il est de ma responsabilité de prendre soin des créatures de notre famille terrestre.
• Il est de ma responsabilité de planter des graines dans notre famille terrestre.
• Il est de ma responsabilité de protéger mon frère dans notre famille terrestre.
• Il est de ma responsabilité d’observer la nature dans notre famille terrestre.
• Il est de ma responsabilité de garder la Terre propre et de recycler dans notre famille terrestre.

Notre dernier livre était J’ai le droit d’être un enfant. Un élève a immédiatement posé la question : « Qu’est-ce qu’un droit ? » Avant de commencer à lire le livre, nous avons convenu que les droits sont les choses que nous méritons, dont nous avons tous besoin, que nous devrions avoir et auxquelles il est équitable de nous attendre. Le livre explique certaines de ces idées dans un langage adapté aux enfants, comme : « J’ai le droit d’être soigné en recevant les meilleurs traitements qui existent pour les humains » ou encore : « J’ai le droit de respirer un air aussi pur que le ciel bleu. » Après chaque page, nous avons convenu que chaque enfant devrait avoir ces choses mais que ce n’était pas tous les enfants qui les avaient, selon l’endroit où ils vivent dans le monde. Nous faisons tous partie d’une famille mondiale et nous avons convenu que nous devrions tous être reconnaissants d’avoir le droit d’être un enfant, de jouer, d’être en sécurité et d’être aimés. Les élèves ont réfléchi et ont dit :

• J’ai le droit d’avoir des vêtements.
• J’ai le droit d’aimer ma maman et mon papa.
• J’ai le droit de respirer de l’air pur.
• J’ai le droit d’avoir des amis.
• J’ai le droit de jouer avec des amis qui me soutiennent.
• J’ai le droit d’avoir un nom

Merci à tous les élèves pour leur ouverture d’esprit, leur honnêteté et leur réflexion approfondie sur nos droits, nos rôles et nos responsabilités.

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Échantillon du travail des élèves